Dernièrement, je me suis rendue dans un CHSLD pour visiter des personnes ataxiques. À mon arrivée dans la chambre, je me suis aperçue que je n’étais pas seule. Un inconnu et son chien étaient présents. C’était le moment de la zoothérapie.

Les résidents étaient tout sourire et j’avoue que moi aussi je trouvais ça très agréable. J’ai entamé la discussion avec l’inconnu qui s’est avéré être le thérapeute. Il m’a expliqué que cet animal, en plus d’être un animal de compagnie, jouait un rôle d’agent de stimulation, de motivation et de renforcement auprès des personnes handicapées physiques, entre autres. « Juste le fait de caresser l’animal, de lui parler, de prendre sa patte, fera que l’ensemble de ces petits gestes, exigera un effort musculaire que les personnes ne feraient pas en temps normal. L’animal sera utilisé selon le but que l’on désirera atteindre. Cherche-t-on a susciter des réactions qui conserveront le maintien, ou qui apporteront une amélioration du potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif? Cette activité est très appréciée car elle favorise la communication et la socialisation des groupes perturbés par leur handicap physique et psychologique. »

Les intervenants possèdent une formation dans un domaine en sciences humaines, en santé ou en éducation. Une formation complémentaire est également offerte en comportement animal. Quant à l’animal, il doit répondre à de nombreux critères de sélection, en plus de suivre un entraînement spécifique.

Chose certaine, au nombre de sourires et de rires que cela a provoqué, tout porte à croire que la zoothérapie en plus d’être agréable, brise l’état de solitude dans lequel certains se trouvent.

Informez-vous auprès de votre CHSLD pour obtenir le service ou incitez les personnes responsables à contacter Zoothérapie Québec au (514) 279-4747.

Nicole St-Jean