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L’Ataxie et moi : les services d’aide à domicile

Bonjour cher lecteur !

Ça roule cette semaine ?? Pour ma part, j’ai déjà connu mieux… Pour cause : Nathan, mon neveu de deux ans et demi, a ramené à la maison la gastro de la garderie – oui, j’habite une maison intergénérationnelle avec ma mère, mon frère et sa petite famille –, nous mettant sur le carreau ma mère et moi à notre tour. Et quand tu es handicapée, voir ton aidante naturelle KO, c’est aussi pire, croyez-moi !

Du coup, la situation actuelle me sert magnifiquement pour introduire le sujet du jour : l’aide offerte aux personnes en situation de handicap par les CLSC (les Centre Locaux de Services Communautaires au Québec)

Ces services, j’y ai seulement vraiment prêté attention lorsque l’évaluateur pour l’hypothèque de la maison avait jugé mon ascenseur extérieur trop vieux et non sécuritaire au cours de son inspection (en 2014 environ). On s’était alors rendu au CLSC de mon quartier, avait rempli des formulaires et, avec l’aide d’une ergothérapeute, on avait mis un an pour concrétiser un Projet d’Adaptation Domiciliaire. Ce dernier est une subvention municipale pour adapter le domicile de personnes à mobilité réduite. Le montant de ces subventions varie d’un budget à l’autre et d’une région à l’autre, c’est du cas par cas. Aux dernières nouvelles cependant, j’avais droit à un gros montant tous les cinq ans – pas pire hein ? On a beau chialer après le gouvernement, mais ça lui arrive d’assurer parfois quand même !

Bref, à partir de ce moment-là, j’étais restée en contact avec l’ergo du CLSC. C’est elle qui m’avait renseignée sur les services d’aide gratuits (pour ceux qui les reçoivent) qui y sont offerts lorsque j’avais eu besoin de cette aide, la maladie dégénérant. Là encore, selon les dernières nouvelles, les personnes en perte d’autonomie avait droit à une trentaine d’heures par semaine d’accompagnement par un auxiliaire pour des tâches essentielles (manger, se laver, s’habiller, aller à la toilette, etc.) dépendant de leur situation, renseignez-vous !

Pour l’instant, j’utilise ces services d’aide de manière sporadique, pour venir en relève à ma mère essentiellement. Mais bon, viendra un temps où j’en serai tout à fait dépendante…

De plus, le CLSC, encore, peut mettre à notre disposition des appareils plus dispendieux en nous les prêtant – Personnellement, j’ai à la maison un lève-personne portatif très utile en cas de chute ! Et j’ai accès à une travailleuse sociale si besoin. Vraiment, les CLSC sont de véritables mines d’or pour nous handicapés !

… Alors, pour notre prochain rendez-vous, notre cinquième déjà, je crois que je vais aborder un des symptômes qui m’achale le plus en ce moment, j’ai nommé ma très chère et tendre spasticité.^^

À bientôt

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