Salut très cher lecteur !
Alors, ça roule pour vous cette semaine ? Pour moi, plus que bien : Boston a perdu (LNH) en finale de coupe Stanley – niark, niark !I… Non, mais sans blague, ça cumulé à la victoire des Raptors de Toronto (NBA) m’ont étampé un smile sur le visage pendant quelques jours. :p
Mais bref, aujourd’hui dans mon article de blog, je vais vous parler du Défi Machu Picchu que j’ai relevé, en juillet 2015, au profit de la Fondation Ataxie Canada avec un groupe de participants côtoyant l’AF quotidiennement !
La première fois que j’ai entendu parler du Défi Machu Picchu, c’était à l’Assemblée Générale de la Fondation Ataxie Canada en novembre 2013. Samuel – un camarade ataxique – y partageait son rêve de gravir la montagne sacrée du Pérou afin d’amasser des fonds pour la fondation, pour faire avancer la recherche sur les Ataxies. Un rêve un peu fou et super ambitieux pour quelqu’un en fauteuil roulant, c’était clair – où est-ce que je devais signer ?!?
Personnellement, je ne rêvais pas du Machu Picchu. Je savais à peine que c’était une des nouvelles merveilles du monde – une question de culture générale – alors hein… Mais j’avais toujours voulu partir à l’aventure, sans itinéraire précis, avec un sac à dos pour seul bagage. C’était même sur ma to-do list, celle qu’on fait tous – mentalement du moins – en se disant qu’un jour, on la réaliserait avant de mourir. Celle dont j’avais douloureusement dû faire le deuil, en partie du moins, avec l’acceptation du fait d’être malade. Du coup, j’ai sauté à pieds joints dans le projet de Sam : certes, le voyage serait planifié scrupuleusement, mais bonjour l’aventure !
Et deux autres ataxiques, Raphaël et Antoine, en avaient fait leur défi personnel aussi. Comme deux accompagnateurs par atteint d’AF étaient nécessaires pour devenir nos bras et nos jambes là-bas, huit autres personnes s’étaient jointes à nos aventures : Chantal, Jean-Pierre, Alain, Bianca, Stéphanie, Cassandra, Meg et J-F.
Sam et sa mère, Chantal, avaient ensuite orchestré le reste de main de maître avec l’aide des Karavaniers, un groupe qui organise des expéditions. Trois jours d’acclimatation à l’altitude, suivis par cinq jours de trek dans la cordillère de l’Urubamba pour finalement atteindre le fameux Machu Picchu le matin du cinquième jour. C’était en gros le programme !
Pour les ataxiques, cette ascension en cinq jours s’est faite à dos de cheval, en goêlette ou en « trail rider » (http://www.accessrevolution.com/products-1/fq29fecubokg7mtet6xeq6ys7s2hp2) loués pour l’occasion. Un récit de ce voyage, marqué par le dépassement de soi, est présent dans mon livre à paraître et fait plus de trente pages. J … Mais je peux tout de même vous en raconter un minimum ici !!
Le grand départ a eu lieu le 13 juillet 2015 et, après plus de douze heures de trajet, la ville de Cusco nous a accueillis. Pendant les trois premiers jours, Cusco et les sites incas de Sexywoman Sacsayhuamàn et de Pisaq ont été visités. Le Pérou n’étant pas à la fine pointe en matière d’accessibilité pour les fauteuils roulants, nous nous sommes entraidés entre participants, c’était beau cette complicité !! Puis, nous avons rencontré l’équipe péruvienne qui nous a aidés sur le terrain, en pleine montagne ; en tout, nous étions un groupe de vingt-six, Québécois et Péruviens réunis, pour amorcer ce trek.
Et s’en est ensuivis cinq jours gravés dans nos mémoires à jamais, avec des paysages tous plus fabuleux les uns que les autres et dont le slogan était « Vis tes rêves au lieu de rêver ta vie » ! Quand nous avons enfin aperçu le Machu Picchu au terme de l’expédition, c’était la cerise sur le sundae : c’était le bonbon après un voyage où nous avions « rendu l’impossible possible » – dixit Chantal !
Bien, bien… Près de sept cents mots plus tard, il est venu l’heure de conclure. Je crois sincèrement que si on visualise un sommet comme atteignable, il le devient si on y met les efforts, « Ain’t no mountain high enough » comme dit Marvin Gayes !!
Bon, pour notre prochaine rencontre, je pense écrire un court article sur le Défi Ataxie 2019 organisée par la Fondation Ataxie Canada à Chambly, au Québec, et parle de son importance. À plus !
Manu xxx
Commentaire (1)
Josée Tétreault says
2019-07-17à16:49J’ai super hâte de lire ton récit détaillé de cette aventure Manu! Tu nous mets l’eau à la bouche avec cet article.