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L’Ataxie et moi : le transport adapté

Allôôôoôôôô tout le monde !

… Je sais, près des mois d’absence, c’est honteux… Mais bon, mon livre est maintenant lancé, publié – il se commande dans toutes les librairies du Québec et, si vous habitez un autre pays, écrivez-moi au manu.poirier.stgeorges@gmail.com si vous le voulez –, la folie du Salon du Livre de Montréal est passée – ouf – et le temps des Fêtes aussi ! Néanmoins, je cours toujours après le temps et j’ai encore des projets plein la tête, notamment : mettre mes livres en e-book, les faire traduire en anglais et écrire un troisième livre, une fiction cette fois, une histoire d’amour ! 😀

Pour cette semaine, j’étais supposé parler dans cet article de la fatigue inhérente à l’Ataxie mais, pendant le Salon du Livre justement, j’ai eu des pépins avec mon transport adapté me donnant envie de me défouler et parler de ce service dont nous, personnes à mobilité réduites, sommes complètement dépendantes ! Alors voilà, here I come !!

J’avais eu au programme des séances de dédicaces – je m’étais fait faire une étampe portant un petit message chez Bureau En Gros (https://www.staplescopyandprint.ca/PrintOnlineInfo/CustomStampsInfo.aspx) pour ça – au Salon du Livre de Montréal (à la Place Bonaventure). Ainsi le mercredi 20 novembre 2019, le jeudi 21, le vendredi 22, le samedi 23 et le lundi 25, pour un total de onze heures, j’y faisais les 5 à 7 au kiosque de ma maison d’édition (Zyeudor Éditions) ! … Pas pire pour une fille qui souffre de fatigue chronique, non ?

Quoi qu’il en soit, le mercredi et le jeudi tour avait bien été ; mon transport avait été relativement à l’heure. C’est le vendredi que ça c’était gâté !

Ce jour-là, un mini-van adapté/taxi devait venir me chercher entre 14h30 et 15 heures… Quand j’avais appelé à 15h30, toujours chez moi, pour signaler le retard, le chauffeur censé me transporter était à l’autre bout de la ville. À 16h30, il était encore plus loin… À 17h30, le chauffeur qui avait pris en charge mon transport l’avait laissé tomber ; ils (la compagnie de transport) me cherchaient activement une autre voiture. … Ouais, activement. J’ai préféré annuler mon déplacement, ça valait pu la peine d’aller là-bas et j’avais limite l’envie de pleurer… Parce que ce n’était pas la première fois, ni la dernière assurément, où j’étais confrontée à l’inconstance des chauffeurs de taxis – après, ça chiale d’être remplacés par des voitures intelligentes…

Puis, pour ma présence du samedi, quand j’avais appelé deux jours auparavant pour réserver mon transport et que j’avais demandé un retour à 19h30, l’ordinateur m’avait programmée pour… 22h30 ! Ils ne pouvaient faire mieux selon l’opératrice. … Bon, je serai dans un salon du livre, je bouquinerai et, à la fin, j’irai me chercher un café pour attendre mon transport me suis-je seulement dit.

C’était le plan et, ceux qui ont lu mon second livre le savent bien, ceux-ci ne fonctionnent jamais pour moi…

Le problème m’a été révélé par mon éditrice lors de ma séance de dédicaces du samedi : la place Bonaventure fermait ses portes à 21h30 elle… Mon éditrice avait appelé mon transport adapté pour moi – le lieu était trop bruyant pour mes petites oreilles malades – afin de leur expliquer la situation. … Ils ne pouvaient pas venir me chercher plus tôt ; à les entendre, je devrais attendre mon transport dehors, au froid – ils sont drôles eux… J’appellerais bien un ami, mais je suis en fauteuil roulant motorisé…

Après discussion avec la direction de la place Bonaventure, il avait été convenu qu’un gardien de sécurité m’escorterait, à 21h30, à l’hôtel Bonaventure juste à côté où j’attendrais mon transport en sécurité et au chaud. Ce qu’on avait fait et heureusement, car j’avais attendu jusqu’à minuit moins quart !! Le pire avait donc été évité de peu !

De mes mésaventures, on peut retirer plusieurs choses mais, essentiellement, que les compagnies de transports adaptés dans les grandes villes du Québec (comme la mienne) sont relativement fiables depuis l’implantation d’un système informatisé. En fait, elles sont fiables seulement quand ces transports sont desservis par des minibus avec leur propre chauffeur, payé à l’heure, mais aussitôt qu’elles délèguent à des taxis par manque d’effectif, c’est du gros n’importe quoi ! Et, avec notre population vieillissante, ce sera de pire en pire…. Il faut y voir maintenant !!

Bref, c’était une petite tranche de ma vie, j’espère que vous avez aimé !

À la prochaine pour d’autres aventures !

Manu  xxx

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