Communiqué de presse

AmorChem, l’Université Laval et le CHU de Québec concluent une entente visant le traitement de l’ataxie de Friedreich

Montréal, le août 4, 2014 — AmorChem, l’Université Laval et le CHU de Québec sont fiers d’annoncer leur collaboration pour développer de nouveaux traitements pouvant aider les patients atteints de l’ataxie de Friedreich. Le projet est issu des travaux de Jacques P. Tremblay, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec, et de son équipe.

« AmorChem est fière de travailler avec Jacques P. Tremblay pour aider des patients souffrant d’une maladie pour laquelle il n’existe aucun traitement. Comme ce chercheur utilise une technologie à la fine pointe de la thérapie génique, nous sommes fiers de nous trouver ainsi partie prenante d’une nouvelle vague d’innovation dans ce domaine », a déclaré Inès Holzbaur, associée principale à AmorChem.

L’ataxie de Friedreich est une maladie orpheline qui affecte 1 personne sur 50 000 et qui se caractérise par des troubles moteurs et cardiaques. Elle est causée par un défaut génétique qui résulte en des niveaux trop faibles de la protéine frataxine, ce qui entraîne des perturbations du métabolisme du fer dans les mitochondries des patients. L’approche utilisée dans ce projet vise à augmenter de manière sélective l’expression en utilisant un « Transcription Activator-Like Effector (TALE) » capable de s’insérer dans une région très précise du promoteur du gène exprimant la frataxine. Les TALEs et autres outils d’édition génétique similaires font l’objet, depuis 2014, de l’intérêt soutenu de chercheurs et de groupes de capital de risque parce qu’ils permettraient de modifier l’appareil génétique d’une manière beaucoup plus précise qu’avant.
«L’Université Laval est heureuse d’amorcer cette collaboration avec AmorChem et de souligner l’appui apporté par notre société de valorisation SOVAR à ce projet. Nous sommes persuadés que les résultats des recherches de Jacques P. Tremblay permettront d’améliorer l’état de santé des patients souffrant de l’ataxie de Friedreich », a déclaré Sophie D’Amours, vice-rectrice à la recherche et à la création de l’Université Laval.

«Nous avons sélectionné ce projet lors de notre Événement Knock-Out 2013 et nous sommes très satisfaits d’avoir pu attirer le professeur Tremblay au moyen de cet événement. Cela nous permet aujourd’hui de conclure une nouvelle entente avec l’Université Laval et le CHU de Québec avec la collaboration de SOVAR », a déclaré Elizabeth Douville, associée principale à AmorChem.

À propos de la société en commandite AmorChem

Situé à Montréal, AmorChem s.e.c. (www.amorchem.com) est un fonds de capital de risque investissant dans des projets de sciences de la vie prometteurs issus des universités et centres de recherche québécois. Les principaux commanditaires du fonds sont Investissement Québec, FIER Partenaires, le Fonds de solidarité FTQ et Merck & Co. Le fonds est le dernier à s’ajouter au portefeuille de GeneChem, un gestionnaire de fonds qui a vu le jour en 1997. Le modèle d’affaires innovateur d’AmorChem consiste à investir dans des projets à des stades précoces de la recherche et à les amener vers une preuve de concept préclinique en mode semi-virtuel dans un horizon de 18 à 24 mois. Le fonds a pour but de générer des profits par la vente des projets ayant atteint l’étape de la preuve de concept à d’importantes compagnies pharmaceutiques ou de biotechnologie ou encore par le démarrage d’entreprises basées sur l’addition et l’imbrication de plusieurs projets financés par AmorChem. Les projets seront gérés par l’équipe d’AmorChem, qui aura recours à certaines ressources externes. Une entente a été conclue à cet effet avec l’Institut de recherche en biotechnologie, qui mettra à la disposition d’AmorChem ses plateformes de R&D. De plus, afin d’aider les projets de type « petites molécules », AmorChem a mis sur pied la compagnie NuChem Thérapeutiques Inc., une société de recherche sous contrat en chimie médicinale.

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Pour plus d’information sur l’Événement Knock-Out 2014, visitez le http://amorchem.com/fr/knock_out.php

À propos de l’Université Laval

Située à Québec, ville du patrimoine mondial, l’Université Laval est la première université francophone d’Amérique du Nord. Elle fait partie du peloton de tête des universités canadiennes en matière de recherche, se classant au 7e rang parmi les 94 établissements d’enseignement supérieur du pays avec un budget de plus de 300 M$ alloué à la recherche l’an dernier. L’Université Laval compte 1 400 professeurs-chercheurs qui transmettent leur savoir auprès de quelque 48 000 étudiants, dont plus de 10 000 sont inscrits aux cycles supérieurs.

À propos du CHU de Québec

Constitué du CHUL, de L’Hôtel-Dieu de Québec et des hôpitaux de l’Enfant-Jésus, Saint-François d’Assise et du Saint-Sacrement, le CHU de Québec est le plus important établissement de santé du Québec et l’un des plus grands CHU au Canada. Il offre des soins généraux et spécialisés, mais surtout plusieurs services surspécialisés destinés à la population de l’est du Québec, soit un bassin de près de deux millions de personnes. Étroitement lié à l’Université Laval et tourné vers l’avenir, le CHU de Québec détient également une mission d’enseignement, de recherche dans de nombreuses pointes d’excellence, et d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé. Ces vocations sont d’ailleurs soutenues par près de 14 000 employés, 1 700 médecins, dentistes et pharmaciens et 550 chercheurs. www.chudequebec.ca

À propos de SOVAR

Fondée en 2000 par l’Université Laval et le Centre hospitalier universitaire de Québec, SOVAR est une société de valorisation qui se consacre au développement de nouvelles technologies issues d’activités de recherche universitaire et provenant de centres de recherche partenaires. Elle répond aussi aux besoins d’entreprises à la recherche d’innovation. L’équipe spécialisée et expérimentée de SOVAR travaille en étroite collaboration avec les chercheurs afin de franchir le passage difficile permettant de transformer une innovation encore au stade conceptuel en une application concrète et commercialisable. Du même souffle, elle développe des partenariats avec des intervenants clés du système d’innovation québécois et canadien, et auprès d’investisseurs potentiels. L’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) et l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ont adhéré à SOVAR en 2011.

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